Africa Top Success Ils font l'Afrique
La semaine de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies a commencé ce 18 septembre 2023 et le débat général a commencé depuis le mardi 19 septembre. Les questions d’actualité notamment les coups d’Etat en Afrique et l’insécurité liée au terrorisme, les objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015 par l’ONU, la guerre en Ukraine et le réchauffement climatique étaient au menu des discussions.
Des cinq pays africains ayant une junte militaire au pouvoir, seule la Guinée est représentée par son président de transition Colonel Mamadi Doumbouya qui effectue ainsi son premier déplacement officiel à l’international depuis le putsch de 2021. Il s’exprimera à la tribune des Nations unies ce jeudi 21 septembre.
Dans un contexte tendu par le départ de la Mission de maintien de la paix de l’ONU sur injonction des autorités maliennes, le Colonel Assimi Goïta s’est fait représenter à ce rendez-vous incontournable par son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, qui est un habitué de la tribune de l’organisation.
Le Burkina Faso a envoyé son ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié ; le général Brice Oligui Nguema du Gabon a mandaté son Premier ministre, Raymond Ndong Sima.
En tout 145 chefs d’État et de gouvernement participent à la semaine de « haut niveau » de l’Assemblée générale de l’ONU qui est placée sous le signe de l’action, selon le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
À quelques années de l’échéance, les objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les États membres de l’ONU en 2015 pour construire un avenir meilleur et plus durable sont en souffrance face à la pauvreté extrême qui a augmenté pour la première fois depuis trente ans, les nombreuses crises sécuritaires et sanitaires.
Ces objectifs, rappelle Antonio Guterres, « concernent les espoirs, les rêves, les droits et les attentes des populations, et la bonne santé de notre environnement naturel ». Il appelle les Etats à mettre en place un plan de relance massif du financement du développement afin d’aider les États fragilisés.
« Si vous n’investissez pas dans le développement, si vous n’investissez pas dans la population, vous créez des pays instables, plus de conflits, plus de changements de gouvernement anticonstitutionnels », insiste Amina Mohammed, vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies et présidente du groupe des Nations unies pour le développement durable.
A propos de la guerre ukrainienne, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est engagé « intensifier » ses « efforts » diplomatiques pour y « mettre fin ».
« C’est un acte d’accusation contre la communauté internationale que nous puissions dépenser tellement pour la guerre, mais que nous ne puissions pas soutenir l’action nécessaire pour répondre aux besoins de base de milliards de personnes », a déploré le président sud-africain Cyril Ramaphosa.
Joe Biden, le président du pays en tête des émissions de CO2, a averti que la crise climatique est « une menace existentielle (…) pour toute l’humanité » en appelant à plus d’efforts dans la lutte contre le changement climatique.
