Dans un rapport publié jeudi, l’Ong Amnesty international a indiqué que « près de 30 % du territoire burkinabè échappe aux autorités de transition ». Et de soutenir que « c’est dans ces zones là où opèrent l’influence de ces groupes armés ».
Par ailleurs, l’Ong affirme qu’au moins 46 localités du Burkina Faso étaient assiégées en juillet par des groupes armés.
Amnesty international dénonce des violations des droits de l’homme dans ces pans qui échappent au contrôle de Ouagadougou.
« On peut voir par exemple, l’impact de ces blocus là sur les populations comme à Pama, où les acteurs humanitaires nous ont dit que la population de la commune s’est fortement réduite, allant de 20.000 habitants avant le blocus à près de 5000 », a déclaré Ousmane Diallo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Amnesty.
Dans ces zones, soutient notre source, des points de contrôle et des engins explosifs improvisés posés sur les routes limitent la circulation alors que des attaques occasionnelles visent les civils et les soldats.
Amnesty International dit aussi avoir recueilli des informations sur des cas d’enlèvement de femmes par des groupes armés dans des localités assiégées.