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RDC : la transmission par voie sexuelle de la variole du singe inquiète

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Selon les chiffres, entre février 2023 et février 2024, plus de 19 000 cas ont été enregistrés avec et près de 1 000 décès.

Les experts se disent inquiets de la transmission par voie sexuelle de la variole du singe ou encore Monkeypox. « Ça commence à devenir plus inquiétant maintenant que nous observons cette transmission sexuelle du Monkeypox, surtout à l’est du pays. Nous voulons avoir une réponse coordonnée face à cette situation », a souligné Jean Kaseya, Directeur Général du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa). Selon les chiffres, entre février 2023 et février 2024, plus de 19 000 cas et près de 1 000 décès ont été enregistrés en RDC, soit plus, 70% des cas et plus de 88% des décès concernent des enfants de moins de 15 ans.

Pour faire face à cette montée du virus, un forum intitulé « Réunion régionale d’urgence de haut niveau sur le Monkeypox en Afrique » s’est tenu à Kinshasa du jeudi 11 au samedi 13 avril. Objectif : partager les expériences et élaborer des stratégies communes pour prévenir et intervenir efficacement face au Monkeypox en Afrique.

 « Nous sommes en RDC pour examiner comment nous pouvons stopper cette tendance, d’autant plus que cette transmission sexuelle du Monkeypox concerne des personnes qui ont des relations sexuelles rémunérées et qui viennent aussi des pays voisins. Nous courons un grand risque de voir la RDC devenir un foyer de transmission de l’infection vers d’autres pays voisins, et nous devons stopper cela », a indiqué un organisateur du forum.

Le ministre congolais de la santé publique, Roger Kamba, redoute que le Monkeypox ne devienne une pandémie comme le VIH.

« C’est là que le CDC Africa peut être pour nous un bon canal de diffusion de ces décisions, afin que les industries pharmaceutiques, les bailleurs de fonds, les experts et consultants soient tous mobilisés pour que le Monkeypox ne devienne pas comme le VIH », a-t-il indiqué.

Les thématiques abordées par les 12 pays participants tournent autour des mécanismes de coordination des interventions d’urgence nationale et régionale, le renforcement des capacités de surveillance épidémiologique au niveau national et aux frontières ainsi que dans les laboratoires pour le Monkeypox, la réglementation, le financement et l’investissement dans la fabrication de vaccins et de traitements contre le Monkeypox en Afrique, et enfin comment favoriser les partenariats pour lutter contre le Mpox sur le continent africain.

Le Représentant de l’Organisation mondiale de la Santé en RDC, Boureima Hama Sambo, a réitéré l’engagement de l’OMS à soutenir les pays africains pour renforcer la surveillance et les actions de riposte face à cette maladie.

Essama Aloubou




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