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Les routes inquiètent au Togo. Le ministère togolais de la Sécurité et de la protection civile et celui des Transports et des infrastructures ont dressé vendredi le bilan de la situation sur la route pour le compte du premier semestre de l’année 2018 (janvier à juin 2018). Un bilan alarmant qui nécessite une prise de conscience de tous les usagers.
Yark Damahame, ministre en charge de la Sécurité, Nisao Gnofam en charge des Transports et Kodzo Adédzé, Commissaire Général de l’OTR ont donc dévoilé des chiffres qui restent supérieur par rapport au même rapport de l’année dernière.
De ce bilan, il ressort qu’au cours du premier semestre de cette année, 286 personnes ont perdu la vie dans les accidents de route et 3817 personnes blessées. En tout, l’on compte 2840 cas d’accidents répartis comme suit : Motos 3348, voitures ( Taxi 1716, gros porteurs 219, trains 4).
La plupart des accidents sont signalés chez les conducteurs d’engins à deux roues. Les accidents de circulation sont liés à des causes comme l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété, le non-respect ou l’absence de port de casques, de ceintures de sécurité, l’excès de vitesse, mauvais état des véhicules, le téléphone au volant.
La vigilance est donc de mise !
Au-delà de dresser le bilan, les autorités en charge de la sécurité routière ont exhorté les usagers de la route à plus de vigilance au volant. En dehors des automobilistes, les syndicats des transporteurs sont invités également à jouer leur partitions pour assurer le respect scrupuleux des règles et mesures de sécurité routières. Car, beaucoup de ces accidents et pertes en vies humaines pouvaient être évités.
D’autres chiffes ont été communiqués au-delà de ceux de la sécurité routière. Sur ces chiffres, il est relevé 14 morts par lynchages et 57 décès par noyade. Les décès et les accidents sont essentiellement causés par des accidents de circulations mais aussi par des cas de suicides.
En ce qui concerne les suicides, le ministère de la Sécurité a relevé qu’il y a eu au total 37 cas dont 16 à Lomé. Selon les autorités, les causes avérées des suicides sont la toxicomanie, la déception amoureuse.
