Alors qu’il purgeait une peine de 19 ans de prison, l’adversaire numéro un du Kremlin, Alexeï Navalny, est décédé vendredi 16 février dans la prison de l’Arctique. Les réactions indignées des nations occidentales ne cessent d’affluer.
Le président russe Vladmir Poutine, a été informé du décès, selon son porte-parole Dmitri Peskov, ajoutant que les services pénitentiaires s’occupaient des « vérifications » et « éclaircissements » sur la cause du décès.
Dans la foulée, les réactions indignées des nations occidentales ont commencé à affluer.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a posté sur X : « Alexeï Navalny a payé de sa vie sa résistance à un système d’oppression. Sa mort en colonie pénitentiaire nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine. »
L’UE tient « le régime russe » pour « seul responsable de la mort tragique » d’Alexeï Navalny, a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel.
« Alexeï Navalny s’est battu pour les valeurs de liberté et de démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime (…) J’adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ceux qui luttent pour la démocratie partout dans le monde. Les combattants meurent, mais le combat pour la liberté ne s’arrête jamais », a-t-il indiqué sur X (ex-Twitter).
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déploré une « immense tragédie » pour le peuple russe.
Alexeï Navalny « vient d’être brutalement assassiné par le Kremlin », a affirmé le président de la Lettonie, Edgars Rinkevics, tandis que le ministre norvégien des Affaires étrangères a déclaré que le gouvernement russe « porte une lourde responsabilité » dans la mort de l’opposant.