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Le président burkinabé, Ibrahim Traoré, a vivement critiqué les sociétés de placement opérant dans le pays, les qualifiant d' »esclavagistes » lors d’un discours devant le personnel présidentiel.
Mettant en lumière les pratiques frauduleuses de ces entités, le chef de l’État a dénoncé les nombreuses victimes d’escroqueries, soulignant les promesses de rendements élevés non tenues et les paiements insignifiants aux employés, souvent non déclarés socialement.
Ibrahim Traoré a annoncé une offensive contre ces sociétés, déclarant que ceux impliqués dans de telles activités seraient poursuivis et punis selon la loi.
Face à la multiplication des cas d’escroqueries, le président a appelé les citoyens à la vigilance, les exhortant à éviter les pièges tendus par ces entités.
Il a également conseillé aux investisseurs de faire preuve de prudence, les incitants à se tourner vers des institutions financières réglementées et légalement établies pour leurs placements.
Il est crucial de noter que cette prise de position survient après une série d’affaires récentes au Burkina Faso, où plusieurs milliers de personnes ont été victimes d’escroqueries, perdant ainsi leurs économies et leurs investissements.
Dans ce contexte, le président Traoré cherche à protéger les citoyens des pratiques néfastes de ces sociétés de placement tout en renforçant les mesures légales pour réprimer ces activités préjudiciables à l’économie nationale.
