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Publié discrètement le 29 décembre, le « Rapport définitif sur l’exécution de la loi de finances en vue du règlement du budget de l’année 2022 » a pourtant eu l’effet d’une bombe. Des interrogations fusent alors que ce rapport de la Cour des comptes pointe de graves anomalies budgétaires dans les comptes de l’État.
Les organisations de la société civile et l’opposition ont exigé des explications concernant les recettes des timbres fiscaux liés au passeport et les droits de recouvrements des cartes nationales d’identité. Les ministères de l’Intérieur et du Budget ont publié un communiqué conjoint qui, selon les responsables politiques de l’opposition, comporte toujours des zones d’ombre.
Les ministères de l’Intérieur et du Budget indiquent que les recettes des timbres fiscaux sont reversées dans « un compte dédié ouvert dans une banque », sans préciser le montant des sommes en question, ni le nom de la banque, rapporte Rfi.
Des soupçons de corruption, notamment sur les recettes liées à la délivrance des cartes d’identité, des cartes de séjours et de résidences ainsi que des passeports sont relevés alors que la SNEDAI (concessionnaire chargé de fabriquer les cartes d’identité et de récolter l’argent) et les ministères concernés servent à l’opinion des discours jugés discordants.
