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Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) se retrouve dans une période tendue alors que le congrès électif du 16 décembre 2023 approche à grands pas. Les tensions se cristallisent autour de la candidature de Maurice Guikahué à la présidence du parti.
Suite à des déclarations faites lors d’une conférence de presse le 11 décembre, Guikahué a affirmé avoir été injustement éliminé de la course à la présidence du PDCI. Il a pointé du doigt le Comité électoral du parti pour avoir invalidé sa candidature, invoquant un contrôle judiciaire consécutif à des événements datant d’octobre 2020.
Cependant, Philippe Cowppli-Boni, président par intérim du PDCI, a rapidement réfuté ces affirmations. Dans un communiqué, il a nié tout rejet de candidature par le Comité électoral, démentant ainsi les propos de Guikahué. Cowppli-Boni a précisé que les discussions entre les cinq candidats se poursuivent dans le but de parvenir à un consensus avant le congrès.
Cinq candidats étaient en lice pour la présidence du PDCI, mais des retraits ont déjà eu lieu. Jean-Marc Yacé, Noël Akossi Bendjo, et Maurice Kacou Guikahué faisaient partie des prétendants, mais des tensions ont émergé concernant la situation de Guikahué et son éligibilité à la présidence.
Cette situation tendue survient à quelques jours seulement du congrès électif prévu pour le 16 décembre. Il est à noter que des retraits de candidature ont déjà été enregistrés, notamment celui de Koumoué Moise en faveur de Tidjane Thiam.
Le climat politique au sein du PDCI-RDA est donc marqué par des désaccords et des déclarations contradictoires entre les candidats, rendant l’issue de ce congrès électif particulièrement incertaine.
Cette situation continue d’évoluer et la campagne électorale, débutant le 12 décembre, atteindra son terme le 14 décembre, laissant planer un suspense quant à l’avenir de la présidence du PDCI-RDA.
