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Entré en rébellion, le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine affirme contrôler Rostov-sur-le-Don et se dit prêt à marcher sur Moscou, la capitale russe.
Si Poutine s’est adressé au peuple russe samedi, avertissant que le chef militaire l’avait « poignardé dans le dos », ce dernier dit réclamer deux têtes : le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d’état-major russe Valéri Guerrassimov.
Début mai 2023, faut-il le souligner, le chef de la milice était entré dans une colère noire sur Telegram en dénonçant le manque de munitions auquel faisaient face ses troupes en pointant directement du doigt les responsabilité.
Le 9 mai dernier, Prigojine mène une nouvelle charge sur Telegram contre le Kremlin accusant le pouvoir russe de ne rien faire pour empêcher les frappes ukrainiennes sur la région de Belgorod.
« Pourquoi l’État n’est-il pas capable de protéger le pays », questionnait-il alors.
Très cru, il va jusqu’à évoquer « l’échec de l’invasion russe ».
Forte de 25 000 hommes, la redoutable milice de Wagner affirme qu’elle est « prête à mourir » alors qu’elle jure de se venger d’une frappe militaire des forces de Poutine qui, selon le chef mercenaire, a tué certains de ses hommes.
