Les États-Unis ont récemment exclu plusieurs pays africains, dont l’Ouganda, de l’accord commercial AGOA (African Growth and Opportunity Act) en raison de préoccupations liées aux droits de l’homme. Cette décision a suscité des réactions, notamment celles du président ougandais, Yoweri Museveni, qui a minimisé son impact.
La semaine dernière, le président américain Joe Biden a annoncé que, à partir de janvier, l’Ouganda, ainsi que le Gabon, le Niger et la République centrafricaine, seraient exclus de l’AGOA. Cet accord avait permis à l’Ouganda d’exporter diverses marchandises, notamment du café et des textiles, vers les États-Unis sans payer de droits de douane.
La décision américaine est principalement liée à ce que Washington qualifie de violations des droits de l’homme en Ouganda. En particulier, l’Ouganda a récemment adopté des lois sévères criminalisant l’homosexualité, ce qui a déclenché des critiques de la part des Occidentaux, qui estiment que cela constitue une violation des droits de l’homme.
En réaction à cette exclusion de l’accord commercial, le président Museveni a réagi sur les réseaux sociaux en minimisant l’impact de la décision américaine. Il a déclaré que les gens ne devraient pas être trop préoccupés par cette décision et a affirmé que l’Ouganda avait la capacité d’atteindre ses objectifs de croissance et de transformation, même si certains acteurs internationaux ne le soutiennent pas.
Cette situation soulève des questions quant à l’impact économique potentiel pour l’Ouganda, car l’AGOA avait été un atout pour ses exportations vers les États-Unis. Cependant, le président Museveni semble déterminé à maintenir le cap sur la croissance économique de son pays malgré cette exclusion de l’accord commercial.
Il reste à voir comment cette décision affectera réellement l’économie ougandaise et si elle conduira à des ajustements politiques dans un avenir proche.