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Malheureuse nouvelle pour Ousmane Sonko, leader de l’opposition au Sénégal. La Cour suprême a confirmé la sentence de la Cour d’appel de Dakar, maintenant une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de francs CFA pour diffamation à l’encontre du ministre Mame Mb. Niang. Cette décision est un sérieux revers pour Sonko, déjà aux prises avec des difficultés pour valider son dossier de candidature à l’élection présidentielle.
Son dossier de candidature avait été mis de côté par le Conseil constitutionnel, faute de présence de son mandataire. Avec cette décision de la Cour suprême, la tâche s’alourdit davantage pour Sonko, laissant présager un rejet potentiel de son dossier par le Conseil constitutionnel. Même si certains observateurs envisagent une élimination imminente, certains de ses avocats restent optimistes, voyant encore des opportunités à exploiter.
La décision de la Cour suprême n’a pas suivi les recommandations de l’avocat général, qui plaidait en faveur de Sonko. Seule consolation pour l’opposant : la cassation de la contrainte par corps par voie de retranchement, évitant ainsi une incarcération pour le non-paiement de l’amende.
À l’heure actuelle, le dossier de candidature de Sonko reste entre les mains du Conseil constitutionnel, qui devra décider de sa recevabilité. Cette confirmation de la peine infligée à Sonko compromet sérieusement ses chances dans la course à la présidentielle, alors que l’échéance se rapproche. L’opposant, malgré cette série de revers, espère toujours pouvoir jouer ses cartes pour maintenir sa candidature.
