Même si le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) de l’opposant Ousmane Sonko a été dissous et ce dernier en prison, les militants ne sont pas pessimistes à l’idée de voir leur idole atterrir à la présidence de la république sénégalaise.
Condamné à deux reprises et emprisonné pour plusieurs chefs d’accusation, Ousmane Sonko est « robuste » malgré sa grève de la faim depuis plusieurs semaines.
Son camp continue de croire qu’il participera aux prochaines présidentielles de février 2024 et ne compte pas encore choisir un autre candidat pour le remplacer.
« Nous avons encore des cartes à jouer », a déclaré El Malick Ndiaye, Responsable de la communication du parti Pastef, dissoute fin juillet.
Même la radiation des listes électorales de leur candidat, confirmée par une source préfectorale, n’est pas pour décourager les partisans d’Ousmane Sonko qui pensent qu’il peut rester candidat même derrière les barreaux.
De la prison à la présidence de la République ? Ce scénario à la Nelson Mandela et possible, croient-ils. En effet, l’ancien président sud-africain a fini par devenir président après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions difficiles ; lui qui a été politiquement persécuté.