Démarrée le 10 avril dernier, la campagne électorale pour la présidentielle togolaise du 25 avril, s’est achevée jeudi 23 avril à minuit.
Pendant deux semaines, les cinq candidats en lice pour le fauteuil présidentiel, ont multiplié des meetings populaires, du « porte à porte » et caravanes, pour solliciter les voix des Togolais.
Ces opérations de charme ont été marquées cette année par un climat de quiétude qui a régné tout au long de cette période, autrefois très sensible dans le pays.
Aucun incident majeur n’a été enregistré. Les grands rassemblements et convois de bus, bondés de militants et sympathisants des différents candidats, ont plutôt donné lieu à des réjouissances collectives.
Néanmoins, notre confrère Jeune Afrique relève de petits incidents. Il rappelle que, Abbas Kaboua, un ex-allié de l’opposant Jean-Pierre Fabre, a été pris à partie par un cortège de partisans du chef de l’opposition. Le pire a été évité grâce à l’intervention des forces de l’ordre.
Le 17 avril, ajoute le journal en ligne, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a également censuré un message de campagne de Jean-Pierre Fabre qui est revenu sur l’affaire d’incendie des marchés, dans laquelle il est inculpé. Une décision qui a provoqué le mécontentement de la coalition CAP 2015.
Par ailleurs, il convient de souligner que durant les deux semaines, l’administration publique s’est totalement paralysée par des déplacements et meetings des candidats.
Durant les 15 jours, Jean-Pierre FABRE du CAP 2015, Me Mouhamed TCHASSONA TRAORE du MCD, Gerry Komandega TAAMA du NET, Aimé Tchabouré GOGUE de ADDI et Faure Essosimna GNASSINGBE de UNIR, ont présenté leurs programmes.
A Lomé, la capitale, les habitants n’attendent qu’une chose de leur futur président : du travail.
Qualifiée d’un scrutin à « grands enjeux » et à « gros budget », la présidentielle 2015 est à un seul tour pour lequel l’opposition arrive en rang dispersé.
Pour qui voteront les Togolais, rendez-vous au soir du samedi 25 avril 2015.