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Zimbabwe: vers l’abolition de la dot ?

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dotLe mariage, cette institution sacrée diffère d’un continent à un autre sur un certain nombre d’aspects. En Afrique, avant d’amener la femme devant « Monsieur le Maire », le prête ou encore le pasteur, il faudrait d’abord passer chez la belle-famille et ceci en versant la dot.

Certains définissent la dot comme un procédé de négociation complexe et très formel entre les deux familles pour parvenir à une entente mutuelle sur le prix que le fiancé aura à verser pour pouvoir épouser la fiancée.

Au Zimbabwe, l’avocate Priccilar Vengesai estime que la dot est une pratique obsolète qui réduit les femmes à de simples « propriétés », rapporte le journal Herald.

Elle précise que dans le cadre de son précédent mariage, la famille n’a pas demandé son avis. « Je n’ai pas participé à l’élaboration du prix du lobola. Je n’ai jamais eu l’occasion de demander la justification des montants qui ont été payés. Cela me démoralisait et me soumettait automatiquement au contrôle de mon mari puisque je pensais toujours que j’avais été achetée », déclare t-elle.

Pour cette dernière qui ambitionne se remarier et ne pas revivre le même cauchemar, si les us et coutumes doivent être maintenus, les familles des deux conjoints devraient payer le « lobola » dans l’intérêt de l’égalité des sexes.

Elle a adressé à la Cour constitutionnelle du pays un plaidoyer pour revoir ou abolir cette pratique qui viole ses droits en tant que citoyenne.




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