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CEDEAO / Fin définitive de la crise sociopolitique : les togolais en attente de la fumée blanche

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En marge de la 53ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tient ce 31 juillet à Lomé, une commission de l’institution sous-régionale mise en place pour proposer une solution de sortie de crise au Togo présentera sa feuille de route. Tout le peuple togolais retient son souffle.

En proie depuis le 19 août 2017 à des manifestations de rue souvent réprimées par des forces de l’ordre, à des opérations de « Togo mort » et autres mouvements d’humeur des populations, le pays de Faure Gnassingbé n’a connu jusqu’ici aucune stabilité durable. On peut dire que ce 31 juillet est « jour de délivrance ». N’ayant pas pu trouver un terrain d’entente lors des pourparlers du dialogue intertogolais, les responsables de l’opposition (Coalition des 14) et du parti au pouvoir (Unir) ainsi que les membres du gouvernement se verront imposer une feuille de route pour la résolution de la crise au Togo à l’issue des travaux de la CEDEAO en ce jour.

En effet, la date de 31 juillet 2018 fait désormais partie de l’histoire politique du Togo. Le peuple togolais a le regard tourné vers l’hôtel 2 Février de Lomé où se tient ce conclave des Chefs d’Etat de la CEDEAO. Que contiendra la feuille de route de sortie de crise au Togo ?, s’interroge l’opinion publique togolaise. Alors que les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise exigent le retour de la constitution de 1992  et une transition politique excluant l’actuel chef de l’Etat Faure Gnassingbé, le camp adverse (le parti au pouvoir Unir et le gouvernement) prône le respect de « l’ordre constitutionnel » avec un calendrier bien défini devant conduire aux élections législatives et à un référendum pour l’effectivité des réformes. Deux positions diamétralement opposées que devra trancher la CEDEAO.

Source: togotopinfos.com




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