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Réélu avec plus de 73% des suffrages, la victoire du président congolais Félix Tshisekedi a été confirmée par la Cour constitutionnelle. Il prête officiellement serment pour un second mandat ce 20 janvier, lors d’une cérémonie d’investiture organisée au stade des Martyrs, le plus grand stade de la capitale Kinshasa.
Près d’une vingtaine de chefs d’État venus de différents pays du continent sont attendus.
Selon la présidence congolaise, presque tous les chefs d’État de l’Afrique centrale ont confirmé leur participation à cette cérémonie : le Camerounais Paul Biya, Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, Denis Sassou-Nguesso de la République du Congo, Mahamat Idriss Déby le président de la transition au Tchad, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Général Brice Oligui Nguema, président de la transition au Gabon entre autres.
L’absence de Paul Kagame, le président du Rwanda, ne surprend pas. Depuis deux ans, il est accusé par les autorités congolaises de soutenir la rébellion du M23 active dans l’est du pays même si ces accusations sont toujours démenties par Kigali.
L’Afrique de l’Est quant à elle sera moins représentée en dépit de l’adhésion récente du Congo à l’EAC, en 2022 lors du premier mandat de Félix Tshisekedi. Évariste Ndayishimiye, président du Burundi, aujourd’hui allié militaire de Kinshasa, et le Kényan William Ruto y seront.
D’après la présidence, c’est la cérémonie d’investiture qui aura accueilli le plus grand nombre de chefs d’État étrangers depuis l’indépendance.
