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RDC : Denis Mukwegue promet de mettre fin à la guerre au Nord-Kivu

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C’était le premier grand meeting du candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain. Le challenger de Felix Tshisekedi a lancé les hostilités à Bukavu dans la rive Sud-Ouest du Lac Kivu.

La ville congolaise de Bukavu dans la rive Sud-Ouest du Lac Kivu a vibré dans hier samedi dans une ambiance inhabituelle.

Son fils prodige Denis Mukwegue, candidat à l’élection présidentielle de la République Démocratique, a choisi d’y lancer sa campagne pour la présidentielle de décembre prochain.

Devant une foule immense, le Prix Nobel de la paix 2018 a promis de mettre fin à la guerre qui secoue le pays dans le Nord-Kivu. 

Mukwegue a également promis de lutter contre la corruption dans son pays.

« Donnez-moi le pouvoir et je mettrai fin à la guerre, c’est la première chose à faire. Deuxièmement, nous allons éradiquer la famine. Et troisièmement, nous allons lutter contre les anti-valeurs qui affligent notre société. », a promis Denis Mukwege.

« Aujourd’hui, c’est normal de voler au Congo, c’est normal de corrompre », s’est inquiété le candidat dans son discours prononcé en kiswahili.

Mukwege promet également d’industrialiser le pays.

« Pourquoi toute la nourriture que nous mangeons est-elle importée – alors que nous pouvons la cultiver nous-mêmes ? Et il n’y a pas d’usines. Nous devons travailler au développement de notre pays. Je pense que le Congo est un don que Dieu nous a fait et que nous, et les Congolais, doivent prendre ce pays et de l’amener au sommet », a-t-il déclaré.

Durant son meeting samedi, le médecin de 68ans s’est engagé à « rendre aux Congolais leur dignité, leurs droits », critiquant au passage la dépendance du pays de quelque 100 millions d’habitants à l’aide étrangère, y compris militaire.

Novice en police, Denis Mukwege est connu pour avoir créé en 1999, l’hôpital de Panzi à Bukavu. Conçu, pour permettre aux femmes d’accoucher convenablement, le centre était rapidement devenu une « clinique du viol » à mesure que le Kivu sombrait dans la deuxième guerre du Congo (1998-2003) et ses viols de masse.

Il obtient en 2018, le prix Nobel de la paix avec la Yazidie Nadia Murad, pour leurs efforts à lutter contre « l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre ».

Le médecin doit faire face à plusieurs mastodontes de la politique congolaise.

Essama Aloubou




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