Candidats malheureux à la dernière présidentielle, Martin Fayulu, Floribert Anzuluni et Moïse Katumbi n’ayant pas pu obtenir l’annulation des élections de décembre 2023, lancent un appel à manifester ce 20 janvier, jour de l’investiture du président réélu Félix Tshisekedi.
Ils maintiennent leur contestation des résultats qui ont proclamé vainqueur le président Tshisekedi à cause des irrégularités et des actes de fraude documentés par les observateurs et même dénoncés par certains membres de la majorité au pouvoir.
Dans la même optique, les membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) affirment qu’après la déclaration préliminaire de leur mission d’observation électorale, ils ont découvert un nombre impressionnant de votes parallèles avec les machines à voter trouvées chez des particuliers.
« Les évêques ont fait ce constat malheureux qu’on a eu à faire à une catastrophe électorale, une désorganisation, une opacité, des choses inexplicables », a déclaré Monseigneur Donatien Nshole, le secrétaire général de la Cenco, cité par Rfi.
Aucun itinéraire n’a été défini pour ces manifestations censées se dérouler sur toute l’étendue du territoire congolais.