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Chômage : malgré la guerre, de jeunes malawites se bousculent aux portes d’Israël

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« C’est risqué, mais c’est mieux que de rester chez nous à ne rien faire », lâche au micro de l’AF, une jeune femme de 24 ans. Tout comme cette dernière, au Malawi, ils sont plusieurs centaines de jeunes à faire la queue, et prêts à rejoindre Israël pour y travailler, avec l’espoir d’une vie meilleure.

« La vie est faite de hasard, on fait des paris. Parfois c’est bien de prendre des risques », philosophe Blessings Kanyimbo, un autre candidat.

Jusqu’à 5 000 Malawites pourraient être envoyés en Israël, selon les autorités.

Les recrutements sont prévus jusqu’à fin janvier.

Le Malawi, où près des trois quarts de la population de plus de 20 millions vivent sous le seuil de pauvreté, mène un programme d’exportation de main-d’œuvre ciblant les jeunes, pour leur permettre notamment de gagner des devises étrangères, dont le pays a désespérément besoin.

Il a tissé des liens étroits avec Israël au fil des années, alors que d’autres pays africains défendent plus radicalement les droits des Palestiniens.

Il y a déjà envoyé par le passé des diplômés en agriculture.

Depuis les attaques du Hamas du 7 octobre, suivis de bombardements israéliens massifs sur Gaza en représailles, des milliers d’employés agricoles ont quitté les fermes d’Israël, dépouillant ce secteur important de l’économie nationale d’une partie de sa main d’œuvre.




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