BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / A la Une / Côte d’Ivoire : Lolo Beauté arrêtée pour « trafic de drogue » ou « perversion des mœurs »?

Côte d’Ivoire : Lolo Beauté arrêtée pour « trafic de drogue » ou « perversion des mœurs »?

Partagez ceci :

Lolo Beauté est entre les mains de la police ivoirienne. La sulfureuse petite sœur de Camille Makosso a été arrêtée samedi 3 juin à l’aéroport d’Abidjan.

L’arrestation de celle qui se présente comme influenceuse et femme d’affaires secoue la toile depuis samedi dernier. Plusieurs internautes ivoiriens dont des blogueurs soutiennent que la sœur de Camille Makosso a été arrêtée pour « trafic de drogue ».

Le « général » Makosso n’a pas tardé à réagir à cette accusation, promettant de réserver des poursuites judiciaires aux auteurs. « Il (le blogueur en question, ndlr) a dit: ma sœur, ce n’est pas la pommade qu’elle vend, elle vend de la drogue. Il parle de Lolo Beauté donc, il parle de Makosso. On est arrivé maintenant à un stade où chacun doit répondre devant la justice de ses actes en Côte d’Ivoire », a réagi le pasteur-influenceur ivoirien.

La police ivoirienne n’a pas encore communiqué sur les raisons de cette arrestation. L’hypothèse de la drogue n’est donc qu’à l’étape des rumeurs à l’heure actuelle. En revanche, l’interpellation de Lolo Beauté pourrait probablement être liée à un autre dossier dont elle s’est rendue coupable en février dernier.

En effet, Louise Makosso alias Lolo Beauté avait heurté les bonnes mœurs en laissant apparaître sur la toile, ses parties intimes au cours d’une séance d’épilation qui a mal tourné. Beaucoup avaient condamné cet acte et appelé la justice ivoirienne à se saisir du dossier.

Le 17 mai, la Haute autorité de la communication (HACA) a organisé, à Abidjan, une table-ronde sur les « responsabilités des activistes, blogueurs et influenceurs dans la diffusion des contenus audiovisuels en ligne ». Au cours de cette rencontre, le procureur de la République d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, a évoqué le cas de Lolo Beauté et a estimé que la sœur de Camille Makosso est coupable « d’outrage public à la pudeur » en ce sens qu’elle « s’est dénudée en public ».

« On travaille dans le secret et on ne se saisit de la question que lorsqu’on veut faire subir la rigueur de la loi à la personne, mais encore faudrait-il que cette personne soit en Côte d’Ivoire », avait expliqué Richard Adou.

Devant la dégénérescence morale rampante infusée dans l’esprit de la jeunesse par ceux et celles qui se font appeler « influenceurs, blogueurs » au sein de la société ivoirienne et plus généralement dans les sociétés africaines, les pouvoirs publics ont la responsabilité de réguler ce secteur qui semble échapper à tout contrôle. Et Adou Richard le rappelle à juste titre: « Internet offre beaucoup de possibilités aux citoyens, mais ces libertés sont encadrées par la loi ».




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »