Avec la nouvelle donne politique au Gabon, ce sont des pratiques censées apporter opulence et postes ministériels. A en croire une association, l’on évalue ces crimes rituels à une centaine par an, avec des pics lors de mouvements politiques. Son président, Jean-Elvis Ebang Ondo plaide pour une campagne de sensibilisation nationale et demande la fin de l’impunité.
Depuis que le corps de son fils a été retrouvé mutilé sur une plage en 2005, Jean-Elvis Ebang Ondo, le président de l’Association de lutte contre les crimes rituels se bat pour que les commanditaires de crimes rituels soient jugés.
« S’il y a un message à lancer au niveau des hautes personnalités qui viennent de prendre le pouvoir, c’est de mettre fin à l’impunité, nous voulons une justice pour tous. Depuis 18 ans, nous menons ce combat-là, nous voulons voir ces hommes d’affaires, ces hommes politiques à la barre et ils doivent être punis. »
Alors que le président de la transition gabonaise promet de faire la chasse aux crimes économiques, Jean-Elvis Ebang Ondo espère qu’il prendra aussi des mesures pour mettre fin aux enlèvements perpétrés au nom de croyances.
« Sur des proies, on vous récupère quelques organes et ces « pièces détachées » servent à faire des pratiques abominables dans des temples démoniaques dans notre pays. »
A souligner que faute d’enquêtes et avec seulement quatre médecins légistes pour tout le pays, les moyens manquent.