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Au Niger, près de deux mois après le coup d’État du 26 juillet contre le président Bazoum, la junte militaire continue de s’installer au pouvoir. L’option militaire est-elle encore sur la table ? L’opinion s’interroge.
Au niveau des négociations en vue d’un règlement pacifique de la crise, Macky Sall confie que la Cédéao continue de privilégier la voie diplomatique.
Le chef de l’État sénégalais a fait cette intervention dans une interview accordée à RFI et France 24 à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Il y a des discussions « underground », c’est-à-dire en coulisses, sous la direction du Nigeria et Bola Tinubu, le chef de l’État nigérian, qui préside actuellement la Cédéao, a envoyé des émissaires à Niamey », a ajouté ce dernier.
Le chef de l’État sénégalais ajoute : « L’option militaire ne saurait être faite que lorsque toutes les autres pistes auront été épuisées ».
A rappeler que Macky Sall quittera le palais présidentiel en avril prochain.
Il ne cache pas tout de même, son intérêt pour un poste de responsabilité sur la scène internationale.
