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Migrants arrive at a naval base after they were rescued by Libyan Navy, in Tripoli, Libya November 4, 2017. REUTERS/Ahmed Jadallah - RC1BE0F89A00

Immigration: des Togolais rapatriés de la Libye font de poignants témoignages !

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Le 24 janvier 2018, une centaine de togolais rapatriés de la Libye ont atterri à l’aéroport Gnassingbé Eyadéma de Lomé. Partis de la terre natale en quête du mieux être , ils seront très vite désillusionnés par les conditions pénibles qu’ils ont subies tout au long de leur aventure. Quelques uns ont accepté de se confier au journal  Focus info. Dans la parution N° 206 du média togolais, certains migrants ont partagé leur expérience et levé le voile  sur les sombres méandres de ce voyage écourté.

La traversée aura duré six mois, six mois qui n’ont pas été tendres selon Mensa A. l’un des migrants rencontrés par Focus Info.«  Pour la plupart, le voyage commence au Niger. Arrivés dans ce pays, les migrants sont cachés dans une forêt, le temps que le convoi ne soit prêt. Ils en profitent pour faire la provision, constituée essentiellement du gari, un bidon de 5l d’eau et de l’essence pour la voiture. Ce n’est qu’après que le convoi peut s’ébranler, composé de 4 à 6 voitures avec à leur bord chacun, 30 personnes », introduit le journal sur la base des informations recueillies.

« Notre départ a eu lieu un dimanche nuit du mois de juillet 2016 », raconte le migrant togolais qui confie avoie été braqué  seulement après environ 10 km de trajet, dans le désert par les rebelles. Ces derniers dépouillent tous les occupants de leurs biens à savoir téléphones, argent, vêtements etc. Plus grave, les femmes sont violées et vont subir diverses formes de sévices corporels.

Il arrive que les passagers tombent du camion. Les plus chanceux s’en sortaient avec des fractures. Les moins chanceux perdaient leur vie dans le désert. Ils étaient enterrés sur place avec un signe indicatif.

Sakibou, un autre migrant n’a pas vécu la même expérience mais a été témoin de situations similaires.« Dans notre voiture personne n’est morte. Dans la suivante, un homme et une femme sont décédés. Tout au long du trajet, on voyait les endroits où des gens sont enterrés. En cas de fort vent, le sable était soulevé des corps », décrit-il.

Après plusieurs détours dans le désert, seul un camion sur les six au départ du convoi, avec à son bord 30 passagers, arrivera à la frontière du Tchad et de la… Lire la suite

Source: togotopinfos.com




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