Son engagement en faveur des couches défavorisées fait d’elle une femme d’exception. Elle, c’est Saran Kaba Jones, une militante libérienne et présidente fondatrice de FaceAfrica, une organisation de lutte contre la pauvreté et la crise de l’eau au Liberia.
Pour pourvoir en quantité suffisante et en qualité, cette ressource vitale, elle contribue donc à l’installation des pompes à eau dans les localités du pays.
A travers son organisation, mise en place en janvier 2009, elle procède à des collectes des fonds de la part de plusieurs structures. Entre autres: JP Morgan Chase, Coca Cola, The Foundation, P&G, Chevron and the Robert Bosch Foundation.
Suite à des appels à mobilisation de fonds, elle récole des milliers de dollars destinés à faciliter l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Son combat s’étend également au niveau de la promotion de la femme et de la jeune fille notamment leur autonomisation par le biais de l’éducation et la formation professionnelle.
En effet, Saran Kaba Jones a fait construire plus de 50 projets en rapport avec l’eau. En outre, elle a atteint 25,000 personnes vivant dans les zones rurales du Libéria. Plus récemment, Face Africa a mené des actions de mobilisation sociale, de prévention, de sensibilisation et d’engagement de la communauté pour lutter contre la maladie Ebola.
Née au Liberia, elle retrouve sa terre natale après 20 bonnes années passées dans plusieurs pays tels que la Côte D’Ivoire, l’Égypte, la France avant de s’installer aux États-Unis en 1999.
De retour au bercail, elle s’est assignée pour mission d’apporter sa pierre à la reconstruction et au développement de son pays, ravagé par la guerre, en apportant de l’eau aux populations qui en manquent cruellement.
En 2013, The Guardian la classe parmi les 25 femmes les plus influentes d’Afrique.