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Au Mali, les produits issus de la transformation, ne doivent plus être confrontés à des difficultés d’écoulement. Les femmes productrices et transformatrices du secteur agro-industriel, sont désormais une outillées sur les techniques de vente notamment en marketing et en négociation.
C’est grâce à une formation initiée par la Coordination nationale des organisations paysannes et l’organisation non-gouvernementale Oxfam.
Pour Diallo Fatim, de la coopérative Femmes en Action, cette formation vise à passer en revue, pour ces femmes, divers aspects de l’art de vendre.
« Les femmes transformatrices sont confrontées à de sérieuses difficultés liées à l’accès aux financements, aux techniques de commercialisation, à la lenteur des recouvrements de créances et parfois aux diktats de certains industriels qui imposent des prix bas que nous sommes obligées d’accepter pour ne pas perdre de grosses commandes », a-t-elle relevé.
Pour Bamba Fatim, une des apprenantes originaire de la ville de Sikasso, l’emballage et la certification de leur production sont les principaux obstacles qui minent les efforts de ces femmes.
« L’emballage est un des grands problèmes des femmes transformatrices. Nous avons du mal à faire des emballages de qualité parce qu’ils coûtent chers et renchérissent les prix de nos produits. L’autre constat est que les procédures d’homologation et de certification des produits transformés par des structures comme l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments ou le laboratoire national de la santé sont longues et coûteuses d’où le refus des femmes transformatrices à tenter tout processus de labellisation des produits », confie-t-elle à nos confrères de Next Afrique.
A en croire les formateurs, une fois ces défis relevés, la production de ces femmes est susceptible de rivaliser avec les importations, si un accompagnement adéquat est mis en place.
