Le président Nigérian Muhammadu Buhari continue la purge dans les entreprises publiques. L’homme qui a déclaré la guerre à la corruption dans son pays vient de mettre fin aux fonctions du conseil d’administration de la société pétrolière nationale NNPC.
Cette mesure drastique intervient dans le cadre d’une enquête qui vise à faire de la lumière sur la gestion d’un des poumons de l’économie nigériane.
Avant cette nouvelle épuration, au moins une vingtaine de cadres de la Banque Centrale du Nigéria et des Banques privées sont mis aux arrêts au lendemain de la prise de fonction du président Buhari. Ils sont accusés par l’agence nationale de lutte contre la corruption de ne pas avoir détruit les billets usés censés ne plus être en circulation.
« Ils étaient censés détruire des billets périmés ou abîmés d’une valeur de plusieurs milliards de naira, ce qu’ils n’ont pas fait », précise, l’agence.
Muhammadu Buhari se démarque une fois de plus de son prédécesseur Goodlock Jonathan. Le nouveau président a pour la première fois dans l’histoire du Nigéria déclaré ses avoirs et a demandé à ses collaborateurs d’en faire autant.