Initialement prévue pour 16h00, la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle au Gabon aura lieu finalement après la réunion de la Commission Electorale Nationale autonome et permanente (CENAP).
Jean Ping le principal adversaire du président sortant Ali Bongo multiplie des sorties médiatiques au cours desquelles il proclame sa victoire.
De son côté, la mission d’observation de l’Union Européenne déplore un « manque de transparence » dans le processus électorale.
Tel n’est pas l’avis de l’ONU. Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, a félicité lundi le peuple et le gouvernement gabonais pour le déroulement pacifique et ordonné de l’élection présidentielle le samedi 27 août.
Il espère « que le même esprit de paix et de transparence prévaudra avant et après l’annonce officielle des résultats préliminaires de l’élection qui devront être le reflet de la volonté du peuple ».
Chose curieuse, les mêmes faits que reproche la mission de l’Union Européenne (l’absence des listes électorales affichées devant les bureaux de vote, les défaillances au niveau du contrôle de l’encre indélébile, l’authentification des bulletins de vote et l’usage de scellés des urnes qui étaient dépourvus de numéros d’identification …) au processus électoral au Gabon sont les mêmes dans plusieurs pays africains.
Et pourtant cette institution ou les organisations de la société civiles locales auxquelles elle délègue cette mission ne conteste pas la transparence des processus.