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Serait-ce une énième déclaration sans suite ou pas ? Une question que certains Congolais se posent au lendemain de la déclaration de Moïse Katumbi. L’opposant congolais a indiqué lundi qu’il allait être de retour d’ici juin.
Une échéance qui coïncidera bien avec les joutes électorales, surtout la présidentielle à laquelle l’opposant va essayer de postuler. Parti en exile depuis mai 2016, le chef de l’opposition a toujours maintenu sa position sur sa candidature. Malgré les difficultés liées à la distance, l’ex gouverneur du Katanga veut succéder à Joseph Kabila après les élections qui devraient avoir lieu en décembre.
Cependant, plusieurs obstacles se dressent face à lui pour son retour. Il y a surtout cette probabilité qu’il soit arrêté dès son arrivée en RD Congo, surtout qu’il a été condamné à trois ans et demi de prison pour une affaire de spoliation immobilière.
Son nouveau parti « Ensemble pour le changement » a de grandes ambitions. Mais au-delà, cest une coalition de l’opposition qui est en pleine constitution pour le soutenir. ‘’ « Nous livrerons la bataille de l’alternance et nous la gagnerons. Ce combat et cette victoire de l’alternance sont une cause nationale (…). Ainsi nous avons décidé de mettre en place un mouvement politique dénommé ‘Ensemble pour le changement’. Notre plateforme politique doit gagner les élections à tous les niveaux: présidentielle, législatives, provinciales et locales » a déclaré l’opposant.
Au nombre des grands axes du programme de Katumbi, l’on retient la consolidation de l’Etat, la démocratie, la paix, la valorisation du capital humain, la relance de la croissance, la diversification de l’économie, la création d’emplois et la lutte contre le changement climatique, etc.
