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Porté au pouvoir par la soif de changement des Sénégalais, le nouveau président est attendu sur tous les fronts. D’importants défis se présentent à lui alors qu’il hérite d’un Sénégal classé 12e pays le plus endetté du continent, une dette avoisinant 75% du PIB. Le pays est gangréné par l’inflation, la corruption et un fort taux de chômage.
Lors de sa première déclaration publique après sa victoire, Bassirou Diomaye Faye a promis de baisser le coût de la vie, lutter contre la corruption et œuvrer à la sécurité alimentaire dans le pays.
Le Président nouvellement investi s’engage à mettre en œuvre des politiques visant à stabiliser les prix des produits de première nécessité, rationaliser les dépenses gouvernementales afin de réduire les gaspillages et garantir le bon usage des ressources publiques.
Pour le successeur de Macky Sall, la lutte contre la corruption sera à tous les niveaux de l’administration, avec des mesures visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques. Des actions seront effectuées pour lutter contre la fraude fiscale et garantir une collecte efficace des impôts afin de financer les services publics et les programmes sociaux.
A 44 ans, Bassirou Diomaye Faye porte en lui l’espoir de toute la jeunesse sénégalaise. Deux Sénégalais sur trois ont moins de 35 ans et le taux de chômage s’élève officiellement à 20 %. Son principal défi, selon plusieurs analystes, sera « la création d’emplois ».
L’autre combat qui tient à cœur au nouveau président est la « souveraineté » économique à travers la renégociation des contrats pétroliers et gaziers, des accords de pêche.
