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Serge Kakudji : le Congolais démythifie l’opéra en Afrique

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opera

Serge Kakudji est un Congolais de 26 ans spécialiste de l’opéra (contre-tenor) qui entend africaniser ce genre musical longtemps réservé à l’occident. Il profite de ses vacances à Kinshasa pour organiser des ateliers de formation à l’endroit des passionnés de cette musique jugée élitaire en Afrique. Serges Kakudji  annonce, la tenue du 26 au 31 décembre 2014, de la première édition du festival « Africa Opéra » qui mettra en scène des chanteurs de l’opéra africains et de l’occident.

Serge Kakudji  n’a pas grandit dans une culture occidentale.  Son enfance, il l’a vécue à Lubumbashi (RD Congo). Passionné de la musique, il fait la rencontre du célèbre chorégraphe Faustin Linyekula qui lui offre la chance de valoriser ses talents.   Linyekula fait découvrir en 2007, le festival d’Avignon à son jeune compatriote. 7 ans plus tard,  Serge Kakudji  revient sur la même scène mais cette fois-ci avec ses propres créations.

Il présente  la pièce « Coup fatal », un mélange d’un  style baroque et des rythmes africains.  L’idée de cette création, lui vient d’Afrique. « À l’époque, quand je rentrais au Congo, je faisais quelques concerts baroques, le public me regardait d’un œil : c’est beau, mais c’est quoi ? », a-t-il déclaré dans une revue spécialisée.

Le  nouvel objectif du Congolais est de démythifier l’opéra. Pour y arriver, il organise des ateliers de formation dans son pays d’origine afin d’apprendre les bases de cette musiques aux passionnés. Pour Kakudji , l’Afrique peut faire des concerts de l’Opera avec les richesses culturelles dont elle dispose.

 

« Dans Africa Opera, on appelle tout le monde, quelque soient les instruments (les tam-tams…). Dans la deuxième audition, ce sera un opéra occidental, dans la troisième audition, ce sera un opéra congolais-africain. On va écrire notre texte et chanter avec nos voix à nous. Parce qu’il y a peut être d’autres qui pensent que quand on dit de l’opéra, ce sera des voix assez aigües ; non. On a de belles voix (…) toutes les voix sont la bienvenue », précise-t-il.

 




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