BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Indian Ocean / Madagascar / À Madagascar, l’avant-présidentielle dans la crainte et l’incertitude

À Madagascar, l’avant-présidentielle dans la crainte et l’incertitude

Partagez ceci :

En un mois, la communauté internationale vient de signer son quatrième communiqué ce lundi 16 octobre, pour interpeller les autorités malgaches sur la dégradation de la situation sociopolitique à l’approche des élections présidentielles initialement prévues le 9 novembre et reportées au 16 novembre prochain.

Les partenaires de la Grande Île se disent sérieusement préoccupés par la tournure que prend la campagne électorale. Seul le président sortant Andry Rajoelina, candidat à sa propre succession, est effectivement sur le terrain.

La semaine dernière a été marquée par des arrestations en cascade d’opposants politiques, la destitution du président du Sénat ainsi que le report du premier tour de l’élection présidentielle.

Neuf chancelleries dont l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Corée, la Suisse ont signé ce document qui dénonce le « climat politique tendu » et « l’usage disproportionné de la force pour disperser les manifestations de l’opposition », à moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle.

Seul le président sortant Andry Rajoelina est réellement actif dans sa campagne, sur les treize en lice, constatent-ils.

Pour sa part, la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa à l’ouverture cette semaine de la seconde session ordinaire de l’année a exhorté la communauté internationale à agir : « Le temps n’est plus à la diplomatie, chers diplomates. Notre responsabilité respective est engagée ».




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »