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Passé le soulagement ayant suivi l’annulation par le Conseil constitutionnel du report du scrutin présidentiel, les Sénégalais s’interrogent sur la nouvelle date des élections. Vu le court délai, il est clair que les présidentielles ne pourront plus se tenir à la date initiale du 25 février prochain. Toutefois, le Conseil invite les autorités compétentes à organiser ce scrutin dans « les meilleurs délais ».
Comme il n’est pas du ressort du Conseil constitutionnel de fixer la nouvelle date du scrutin, Amadou Ba du Pastef « enjoint l’exécutif, le président de la République, d’organiser un nouveau scrutin, mais avant la fin de son mandat fixé au 2 avril prochain. L’élection doit se tenir quitte à ce que les délais de campagne du premier tour soient raccourcis, que le délai du deuxième tour soit raccourci ».
La plupart des acteurs politiques sont unanimes : il faut aller à l’élection pour éviter la violation de l’ordre constitutionnel. Mais quand ?
Pour l’universitaire Cheikh Tidiane Dieye, la date ultime à ne pas outrepasser est le 2 avril, fin du mandat de Macky Sall. « Décaler d’une semaine à une dizaine de jours, faire un premier tour au tout début du mois de mars, et ensuite, aller à un deuxième tour qui pourrait se tenir autour du 20-25 mars », propose-t-il.
« Ma préférence personnelle serait d’attendre le départ du président Macky Sall, qui a tout fait pour perturber les élections ; le 2 avril, constater sa vacance », suggère l’homme politique sénégalais Thierno Alassane Fall.
