La route vers la Coupe d’Afrique des Nations 2023 (CAN 2023) est semée d’embûches pour la sélection nationale guinéenne, le Syli National. Bien que qualifiée pour cette compétition prestigieuse, l’équipe court le risque majeur d’une exclusion imminente, plongeant ainsi le football guinéen dans l’incertitude.
La crise secouant la Fédération guinéenne de football, marquée par le report de l’élection du Bureau exécutif, est l’épicentre de cette menace.
Une assemblée générale ordinaire, initialement prévue fin novembre, a été ajournée sine die. Ce report découle du boycott d’une grande partie des membres, provoquant un manque de quorum crucial.
Les conséquences de cette impasse pourraient être dévastatrices. Des représentants de la FIFA ont averti de possibles sanctions sévères à l’égard de la Guinée si cette situation perdure. Outre l’exclusion du Syli National de la CAN 2023, le football dans le pays pourrait se retrouver à l’arrêt complet.
L’urgence est palpable : la Fédération guinéenne de football doit impérativement résoudre ses dissensions internes. La convocation rapide d’une élection pour le président du Comité Exécutif apparaît comme la seule issue pour éviter le courroux de l’instance mondiale du football.
La participation de la Guinée à la CAN 2023 se trouve donc en suspens, malgré son positionnement dans le groupe C, aux côtés du Sénégal, champion d’Afrique en titre, de la Gambie et du Cameroun. Cette compétition, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, réunira plusieurs nations dans cinq villes hôtes : Abidjan, Yamoussoukro, Korhogo, Bouaké et San-Pédro.
L’avenir du football guinéen à la CAN 2023 demeure incertain, tandis que les yeux se tournent vers une résolution rapide de la crise au sein de la Fédération pour éviter une disqualification préjudiciable pour le Syli National et pour l’ensemble du sport roi en Guinée.