Le calme qui a régné dans le pays ces derniers jours ne sera finalement que de courte durée. De nouveaux appels à manifester ont été lancés pour ce week-end par le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko, pour exiger sa « libération » alors que tous les rassemblements ont été interdits par la préfecture, entre autres pour « risques de troubles à l’ordre public ».
Condamné le 1er juin à deux ans de prison, l’homme politique est toujours bloqué à son domicile dakarois, et surveillé par les forces de sécurité. Selon la coalition Yewwi Askan Wi qui s’est exprimé pour la première fois ce vendredi 16 juin depuis les violences qui ont éclaté après la condamnation de Ousmane Sonko en début du mois, Ousmane Sonko est tout simplement « séquestré ».
« Yewwi Askan Wi a décidé à l’unanimité de rendre visite, le 25 juin, au président Ousmane Sonko et de le libérer de ce blocus incompréhensible. », précise Déthié Fall du Parti républicain pour le progrès.
C’est à cette même date du 25 juin que s’achèvera le dialogue politique initié par le président sénégalais Macky Sall et auquel participe certains membres de l’opposition.