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Des Tchadiens toujours portés disparus après la journée noire du 20 octobre

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Deux semaines après les manifestations qui ont tourné au drame le 20 octobre, des centaines de personnes sont toujours introuvables. Selon les informations, des habitants de Ndjamena sont sans nouvelle de certains proches arrêtés ce jour-là alors que les bilans parlent de 50 à 150 morts et de centaines de blessés.

Ce fut un « Jeudi noir » à Ndjamena et dans plusieurs autres villes dans le sud du Tchad. Selon des organisations de la société civile, le bilan de la répression des manifestations organisées par l’opposition le 20 octobre dernier a été l’un des plus lourd de l’histoire du Tchad.

Entre 150 et 180 personnes sont toujours portées disparues, plus de 1 300 personnes ont été arrêtées et quelques centaines personnes seraient « déportées » dans la prison de haute sécurité de Koro-Toro, indique le Comité des Nations unies contre la torture.

Pour le gouvernement qui crie à un coup d’Etat, la responsabilité de ces drames revient à une opposition et une société civiles « terroristes » et symbolisées par Succès Masra, du parti Les Transformateurs, et le Mouvement Wakit Tama.

De l’autre côté, l’opposition dénonce un pouvoir sanguinaire, « prêt à massacrer le peuple tchadien pour perpétuer une succession dynastique du pouvoir ».

Le pays est en couvre-feu depuis le mercredi 26 octobre, de 22 heures à 6 heures du matin.




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