A une quarantaine de km à l’est de la capitale égyptienne Caire, pousse en plein désert une nouvelle métropole ultra moderne.
C’est en 2015 que le président Abdel Fattah al-Sissi, a fait cette annonce qui est officiellement entrée en octobre dernier dans sa première phase de conception.
Étendue sur une superficie de 170 km2, la nouvelle capitale pourra accueillir une fois à terme( fin 2019) au moins 6 millions d’habitants.
Elle abritera le palais présidentiel, le Parlement, 32 ministères, des ambassades, des hôtels de luxe, un aéroport moderne et une tour de 345 mètres et est ainsi censée désengorger Caire de ses embouteillages.
Pour les autorités égyptiennes, « ce sera une ville intelligente utilisant des technologies modernes ».
Le coût global des travaux est estimé à 45 milliards de dollars.
Quatre millions d’habitants devaient initialement peupler le Nouveau Caire, une ville construite au début des années 2000 à l’est du Caire, selon l’Autorité des nouvelles communautés urbaines (NUCA), citée par Jeune Afrique.
Quelque 1,5 million de Cairotes vivent actuellement dans cette ville où des banques et entreprises ont élu domicile.