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Le président français a reçu mercredi soir les maires dans son palais. Une rencontre qui intervient dans le cadre de leur congrès annuel à Paris. Malgré une invitation officielle, certains de ces élus locaux ont décidé de ne pas fouler le pas-de-porte de l’Élysée mercredi soir..
Interrogés par des médias français, ils réaffirment des griefs qu’ils nourrissent à l’égard du sommet de l’Etat: la suppression annoncée de la taxe d’habitation pour la plupart des foyers, le manque de communication entre les communes et le gouvernement depuis le début du quinquennat, la baisses des dotations ces dernières années…
Ce sont là les préoccupations des élus rencontrés par Le HuffPost.
« Sur ma commune, j’ai perdu 30% cette année », explique Christian Bellanger, maire (SE) de Mévoisins (Eure-et-Loir), qui y voit un « frein à l’investissement » et l’obligation de renoncer, entre autres, à des travaux de sécurisation routière dans sa commune de 627 habitants.
« Ces intercommunalités font que les conseils municipaux perdent toutes leurs prérogatives », soutient Marie-Françoise Ventenat, maire (DVD) de Mérinchal (Creuse).
« Nous on est simplement là pour le 8 mai, le 11 novembre, les conflits de voisinage », se désole Christian Bellanger, qui ne se représentera pas à l’issue de son troisième mandat en 2020, comme beaucoup d’autres maires. À notre micro, l’élu raille: « C’est fini. Si moi je n’ai plus qu’à arroser les chrysanthèmes… »
David Lisnard, maire de Cannes et vice-président de l’AMF avait déclaré également chez nos confrères de BFMTV, qu’il n’irait pas à l’Elysée, arguants qu’il ne voulait pas satisfaire à une « opération de rattrapage et de communication ». Il a dénoncé pour sa part, le décalage entre la gestion des mairies et celle qu’il attribue à l’Etat.
