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Les Sud-africains divisés sur la « liberté conditionnelle » d’Oscar Pistorius

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Reconnu coupable du meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp, 29 ans, Oscar Pistorious qui purge une peine de 13 ans depuis 2014, a finalement obtenu une liberté conditionnelle. Laquelle sera effective à compter du 5 janvier 2024. 

Après l’annonce de cette décision e faveur de l’ex-champion paralympique sud-africains, dans les rues de Pretoria, cette décision de justice rencontre des sentiments mitigés.

« C’est son droit constitutionnel d’obtenir cette libération conditionnelle. Il est incarcéré depuis longtemps. Je pense qu’il a été réinséré dans la société. Il a purgé sa peine comme n’importe qui d’autre. La loi a suivi son cours, il doit revenir dans la société et poursuivre sa carrière », estime Simon Wessi, résident de Pretoria, au micro de nos confrères d’Africanews.

« De mon côté, je pense qu’il est trop tôt et que ce n’est pas bien. Considérant qu’en Afrique du Sud, en tant que femmes, nous vivons dans la peur. Les hommes n’ont plus peur, vous savez, de tuer, de violer, simplement parce qu’ils savent que dans quelques années ou même quelques mois, ils seront libérés et puis ils recommenceront, ils seront libérés, recommenceront. Je ne sais donc pas quel genre d’exemple ils donnent », selon Karabo Sathege, résident de Pretoria.

« Je crois que si j’étais à la place des membres de la commission, il me serait également difficile de dire en tant qu’être humain, oui, vous méritez une seconde chance. Mais encore une fois, en tant que mère et vous savez, j’ai perdu mon enfant et quelqu’un doit revenir auprès de ses parents et subvenir à leurs besoins, alors que je n’en aurai plus. Donc, pour moi, oui, je suis juste neutre. Je ne sais pas », déclare Mahlohonolo Nkoane, résident de Pretoria.

A noter enfin qu’en Afrique du Sud, les délinquants graves doivent purger au moins la moitié de leur peine pour bénéficier d’une libération conditionnelle.




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