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Lutte contre le Sida : « confier le leadership aux communautés »

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La journée mondiale de la lutte contre le VIH Sida, initiée chaque 1er décembre depuis son lancement en 1988 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est une occasion d’informer et de sensibiliser le grand public sur la prévention et les traitements de l’infection au VIH. « Pour emprunter la voie qui met fin au sida, le monde doit confier le leadership aux communautés » est le thème retenu pour cette année 2023.

Selon la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, les communautés constituent des collectifs de personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection et, elles sont au cœur des progrès réalisés en matière de lutte contre le Sida.

En Afrique du Sud, on note particulièrement une baisse du nombre de personnes atteintes du VIH sur les cinq dernières années. Une note d’espoir alors que l’Afrique du Sud représente à elle seule un tiers des cas sur le continent, avec plus de 85 000 décès annuels dus au Sida ces dernières années.

« Nous avons commencé ces études en 2002, c’est le 6e rapport que nous publions et c’est la première fois que nous observons une baisse du nombre de cas. Dans le passé, nous avons toujours vu au contraire une augmentation constante du nombre de porteurs du VIH. En 2017, 14% de la population était porteuse du virus, 12,7% en 2022. Nous sommes donc passés de 7,9 à 7,8 millions de porteurs. C’est 100 000 personnes de moins », détaille dans un entretien à Rfi Dr Sean Jooste de l’équipe du Human Sciences Research Council (HSRC), l’institut public sud-africain qui a mené les études scientifiques sur le terrain.

Pour rappel, en début d’année la PrEP (pour prophylaxie préexposition), un médicament proposé aux personnes à risque pour les protéger du VIH, a été approuvée par les autorités de régulation des médicaments en Afrique du Sud.

Sous forme de comprimé, la PrEP offre un taux de protection de plus de 90% en empêchant le virus de se fixer dans le corps après la contamination. Par ailleurs, une injection à base de cabotégravir, à administrer tous les deux mois, serait beaucoup plus efficace.




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