C’est une image symbolique, à la veille d’un scrutin présidentiel qui s’annonce serré. Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, candidat à sa propre succession, et son rival John Mahama ont signé vendredi un « pacte de paix » à Accra, s’engageant à ne promouvoir aucune violence lors du vote et à la proclamation des résultats.
« J’ai confiance dans le processus électoral, et je suis heureux de dire que nous accepterons le souhait du peuple ghanéen », a déclaré le président sortant.
Les observateurs s’attendent pour ce lundi 7 décembre à des élections globalement pacifiques sur l’ensemble du territoire.
« Le modèle démocratique ghanéen, c’est une démocratie électorale qui aspire à devenir une démocratie libérale », analyse Emmanuel Gyimah-Boadi, politologue ghanéen et directeur du bureau de recherche panafricain Afrobarometer, au micro de RFI.
La réussite de cette démocratie électorale n’est plus à prouver : en vingt-huit ans, le Ghana a connu sept élections pacifiques, dont trois alternances.
« Il y a chez les Ghanéens une adhésion populaire très forte aux idéaux et aux pratiques de la démocratie, et un vrai attachement au vote. »