« J’envoie un message à Moïse Katumbi, qu’il vienne dire au peuple congolais s’il est zambien ou pas. On ne peut pas servir deux maîtres au sommet de l’État. Tu finiras par trahir l’un au profit de l’autre », a lancé Jean-Pierre Bemba, le ministre de la Défense, vice-Premier ministre, qui bat campagne pour le compte du chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi.
Ces propos relancent ainsi la polémique sur la nationalité de Moïse Katumbi.
Une attaque qui a poussé le camp de l’opposant à réagir, en diffusant notamment un document des autorités zambiennes daté du 11 juillet dernier et en réponse à une demande des avocats de Katumbi.
Cette lettre, signée du ministère zambien de l’Intérieur, déclare que le candidat n’a pas la nationalité zambienne.
Ce courrier avait été demandé par le clan Katumbi pour contrer une éventuelle contestation de sa candidature à la présidentielle devant la Cour constitutionnelle.
A rappeler que lors d’un meeting à Lubumbashi dans le Katanga, le président Félix Tshisekedi a fustigé ses adversaires qui « viendront ici, et s’exprimeront en swahili », langue parlée dans plusieurs pays du continent dont la RDC.