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Sénégal: 2éme édition de la Nuit du Slam – Retrouvailles pour «slameurs dispersés»

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La 2ème édition de la Nuit du slam, ce sera ce week-end, du vendredi 14 au dimanche 16 avril à Guédiawaye. En conférence de presse ce lundi 10 avril à Guédiawaye, le directeur de la Compagnie Théâtre de la rue, Pape Meïssa Guèye, organisateur de cet événement, attendait une trentaine de slameurs, du Sénégal, de la France, des Comores, du Togo, de la Belgique etc. Thème de cette édition, qui a pour parrain le poète Ndongo Mbaye : «Créer des mots pour sortir de nos maux». Derrière cette Nuit du slam il y a le projet Passerelles Guédia-Mons, entre Guédiawaye et la ville de Mons en Belgique.

Il aurait pu, pour la 2ème édition de sa Nuit du slam, trouver un parrain parmi l’un ou l’autre de ces «politiciens», ou alors aurait-il tout simplement pu s’adresser au «maire de de la ville de Guédiawaye»… Mais non, dit Pape Meïssa Guèye, «nous avons des principes, on ne lorgne pas sur l’argent, nous sommes dans notre marigot, la poésie, et nous y restons».

Dans la peau du parrain justement, le poète Ndongo Mbaye, qui vit entre Yeumbeul et l’étranger, s’est dit «très honoré d’avoir été choisi» pour cette 2ème édition d’une Nuit du slam «portée par une jeunesse» qui fait «avec les moyens du bord» dira-t-il, et qui a le mérite de «créer des passerelles».Pape Meïssa Guèye était en conférence de presse ce lundi 10 avril au Guédiawaye Hip Hop, G Hip Hop pour les intimes, l’un des espaces destinés aux cultures urbaines dans la banlieue… Même s’il faut préciser que G Hip Hop est aussi un «centre de réinsertion pour jeunes».

La 2ème édition de la Nuit du slam, après celle de l’an dernier, aura donc lieu ce week-end pascal, du 14 au 16 avril pour être précis, avec pour invités d’honneur, la poétesse Fatou Yelly Faye, auteur de deux recueils de poèmes («Les poubelles de l’espoir» et «Les termites du salut»), le slameur Ceptik, l’un des pionniers du mouvement, et le rappeur Matador, président d’Africulturban, l’autre centre pour cultures urbaines de la banlieue.

Au total, dit encore Pape Meïssa Guèye, on attend une petite trentaine de slameurs dont des artistes sénégalais, qui viendront d’un peu partout (Dakar, Guédiawaye, Bargny, Rufisque, Thiès, Saint-Louis, Matam, Podor, Kolda, Ziguinchor, etc.).

Sans parler des slameurs étrangers, avec des noms comme Giovanni Centola, champion de Belgique en 2016, Gaëlle Rauche, championne de France, la Togolaise Ridje Wap, Diamant Essou, slameur congolais (Congo Brazzaville), Rahim et Bilal des Comores etc.Pape Meïssa Guèye précise tout de même que l’équipe autour de cette 2ème édition a eu du mal à satisfaire les «exorbitantes» demandes de certains slameurs : des «cachets quotidiens par exemple, pour un slam de poésie qui ne va pas au-delà de trois minutes».

«… Faire venir Grand Corps Malade… »

En jetant un coup d’œil à la liste des artistes invités ou programmés, le rappeur Paco a trouvé très étrange, par exemple, que l’on n’ait pas fait appel à quelqu’un comme le Français Grand Corps Malade, figure incontestable du slam, ou à Souleymane Diamanka, un autre maître des mots.

Ce à quoi Pape Meïssa Guèye répondra que ce n’était pas donné de «faire venir Grand Corps Malade à Guédiawaye».

Quant à Souleymane Diamanka, ce n’est pas faute d’avoir essayé : «Nous avons tenté à plusieurs reprises de le joindre, nous lui avons laissé des messages mais il n’a pas répondu», a expliqué notre interlocuteur. Mais disons que la Nuit du Slam n’exclut pas de les avoir pour les prochaines éditions.A côté de la scène (le Théâtre de verdure du Foyer de Wakhinane à Guédiawaye pour les deux premières nuits, et le nouvel Espace jeunes, toujours à Guédiawaye), la Nuit du slam aura ses «ateliers d’échange et de création entre slameurs sénégalais et slameurs étrangers » ; entre la banlieue dakaroise et l’île de Gorée.

En plus de la table-ronde de ce dimanche 16 avril, sur «comment développer et faire évoluer le slam» ; avec dans le rôle du modérateur, le journaliste et poète Amadou Moustapha Dieng de la radio Sud Fm.

Le «budget de ces trois jours s’élève à plus de 5 millions de francs CFA», mais Pape Meïssa Guèye insiste là-dessus : «Jusque-là, nous n’avons reçu aucun franc de l’Etat du Sénégal »… Pour une manifestation «qui figure (pourtant) dans l’agenda national du ministère de la Culture et de la Communication et dans celui de la Quinzaine de la Francophonie».

Le projet aurait d’ailleurs été déposé au niveau du Fonds de développement des cultures urbaines, le Fdcu, qui n’a pas encore «délibéré». Ce que Pape Meïssa Guèye a du mal à comprendre : «Pour un programme qui se tient en mi-avril, ils auraient pu délibérer, mais ils ne l’ont pas fait».
Source:fr.allafrica.com




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