BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Politique / Togo/Réseaux sociaux : Faure Gnassingbé part en guerre contre les fake news

Togo/Réseaux sociaux : Faure Gnassingbé part en guerre contre les fake news

Partagez ceci :

Les autorités togolaises ne comprennent pas pourquoi les internautes sont de plus en plus nombreux à tirer à boulets rouges sur leur propre pays. En conseil des ministres mercredi, elles ont évoqué la possibilité de renforcer l’arsenal juridique du pays afin de détecter et de poursuivre jusqu’à leurs derniers retranchements les internautes qui incitent leurs compatriotes à la  haine et qui propagent de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement togolais s’est livré ce mercredi à un cours de droit, en rappelant aux citoyens que les textes de droit commun sont également « applicables à la matière numérique ».  Ainsi les auteurs de fake news et hate speechs peuvent être coupables des infractions comme l’injure ou encore la diffamation selon le gouvernement.

Les autorités togolaises veulent former  dans un premier temps les citoyens à la culture numérique par la mise en place de politiques d’éducation et de prévention. Le gouvernement veut également faciliter la collecte de contenus illicites par la création de procédures de signalement entre autres.

Comme on pouvait s’y attendre, il est également prévu le renforcement du volet répressif par l’adoption de nouveaux textes législatifs.  Le conseil des ministres va plus loin en proposant la signature «  d’un code de bonne conduite avec les structures comme Facebook et Twitter ».

L’usage inapproprié des réseaux sociaux « impactent négativement l’image du pays en contribuant à éloigner les investisseurs, à décourager l’esprit d’entreprendre, ce qui peut avoir des répercussions sur la création d’emploi et de richesses » , peut-on lire dans le communiqué sanctionnant le conseil des ministres de ce jour.

Déjà en  octobre 2017 aux temps forts de la crise politique, le président de la République, s’indignait contre le fait qu’il se faisait passer pour un « dictateur sanguinaire » par ses détracteurs sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui ceux qui intoxiquent et mentent ont trouvé un allié dans la technologie. On peut transformer une chose juste ou alors un homme simple comme moi en dictateur sanguinaire. J’ai découvert que j’étais un dictateur sanguinaire », avait-il déclaré à Tsevié lors du congrès de son parti Union Pour la République UNIR.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »