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À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars 2024, l’escrimeuse française Sarah Daninthe accorde un intérêt particulier à la place de la femme dans le sport.
Pour une première fois dans l’histoire des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, il y aura très exactement le même nombre de concurrents et de concurrentes. Mais, le chemin pour parvenir aujourd’hui à cette parité en termes de participants a été long.
« C’est bien d’avoir des JO égalitaires. Cela signifie qu’il y a bien un deuxième sexe, comme on dit. Oui, il y a eu des avancées pour les femmes dans le sport. Dans le foot aux États-Unis, elles se sont battues pour avoir les mêmes droits que les hommes en sélection. En France, la Fédération de handball paye de manière équitable les hommes et les femmes. Il reste encore du chemin pour que le sport féminin soit médiatisé à sa juste valeur et que des femmes soient à la tête de fédérations », pense Sarah Daninthe, citée par Rfi.
Pour elle, le combat des femmes pour leurs droits n’est pas totalement gagné, y compris dans la pratique sportive.
« Cette journée du 8-Mars est importante. On a encore besoin de s’exprimer. Nous sommes dans un monde dans lequel on doit encore se battre pour avoir des droits. Il faut que l’on s’exprime pour que les choses changent et que le 8-Mars devienne une date dans l’histoire, mais plus dans le présent », clame-t-elle au micro de Rfi.
Née en Guadeloupe, cette escrimeuse pratiquant l’épée a remporté deux fois le titre de championne du monde avec l’équipe de France d’épée féminine en 2005 et 2008, après avoir été médaillée de bronze aux Jeux olympiques de 2004.
