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Athlétisme : à la découverte de Fabrice Zango, le triple sauteur burkinabé qui fait parler de lui

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Alphaga Abdoulrazack, Marie-Josée Ta lou, Julius Yego, Murielle Ahouré, etc. Ces grands noms de l’athlétisme actuel africain ont un point commun. En plus d’être de grands champions dans leurs disciplines respectives, ils sont arrivés sur les hautes marches du sport individuel mondial sur la pointe des pieds. Le cas du kenyan Julius Kiplagat Yego est une illustration parfaite. Le 26 août 2015, aux championnats du monde d’athlétisme de Pékin en Chine, Yego remporte la médaille d’or au lancé de javelot. Une première pour un africain dans l’histoire de la discipline !

Des Yego, l’Afrique veut en produire davantage. Oublier les traditionnelles épreuves de course de fond où elle est souvent bien représentée. Le continent veut aussi briller dans d’autres catégories. Si la Côted’Ivoire se prend déjà bien grâce à ses deux flèches féminines du 100 et 200 m, Marie-Josée Ta louet Murielle Ahouré, le Burkina Faso se positionne sans bruit mais surement. En effet, le pays des « hommesintègres » compte parmi ses sportifs professionnels, un athlète qui monte en puissance et sur lequel la Fédération locale d’athlétisme nourri beaucoup d’espoir. Il s’appelle Hugues Fabrice Zango.

Athlète burkinabè depuis 2011, Fabrice Zango fait du triple saut. A 24 ans, le natif de Ouagadougou détient depuis cette année, le record africain du triple saut hommes avec une performance de 17,23 m.Classé 3edans le top 5 mondial du triple saut hommes, le jeune ingénieur rêve, tout en y travaillant, de décrocher une médaille pour les mondiaux d’athlétisme de 2019 et les Jeux Olympiques de 2020.« Je veux être le premier Africain à monter sur le podium du triple saut mondial », confiait-il, fin février dernier, à un journal burkinabé. Une fierté qu’il veut donner à l’Afrique en brisant le mythe pour une première fois dans l’histoire du triple saut mondial. Rappelant un certain Julius Yego au Javelot.

Du haut de ses 1,80 m, Hugues qui prépare une thèse de doctorat en génie électrique dans une université de France où il réside, présente un palmarèsintéressant. Médaillé d’Or auxJeux de la Francophonie, vice-champion d’Afrique, 6e du dernier mondial d’Athlétisme en salle de Birmingham en Angleterre, le jeune triple sauteurest une chance de médaille dans les compétitions à venir. Pour les journalistes sportifs de son pays, le doctorant pourrait porter le flambeau du Burkina-Faso et de toute l’Afrique « là où on ne l’attend pas forcément ».

« Je me suis fixé un objectif depuis 2012 de monter un jour sur un podium olympique. 2016, ce n’était pas possible donc ce sera en 2020. Je travaille pour cela, il ne faut pas que je passe à côté. Il ne reste plus que deux ans de souffrance, je vais tout donner. Mon secret, c’est le travail », livre-t-il à la presse locale. Mais avant les Jeux Olympique de Tokyo (Japon) en 2020, Fabrice aurarencard avec les mondiaux de Doha au Qatar en 2019.

Plus proche échéance, les Championnats d’Afrique d’athlétisme 2018 qui auront lieu dans la ville d’Asaba, au Nigéria. Le bel homme espère y réussir un beau coup. « Là-bas, je veux conquérir le titre. C’est mon gros objectif. Je veux être premier et pas deuxième, cette fois-ci »,averti-t-il. Lui qui avait décroché la médaille d’argent en 2016 ne veut plus se contenter des seconds rôles. Rendez-vous est donc pris.




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