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Accusé d’avoir abusé sexuellement de plus de 100 jeunes footballeurs dans son centre de formation à Bafoussam, Kamdem Alain est mort sans jamais avoir été condamné.
C’est probablement un soulagement pour certaines de ses victimes. Kamdem Alain dit Capello, patron du Centre de formation de football CAPEFOOT dans la localité de Bafoussam à l’ouest du Cameroun est mort.
L’homme de la quarantaine, objet de plusieurs accusations d’abus sexuel sur mineur est décédé des suites de maladie.
Selon le journaliste français Romain Molina, Capello était l’« un des plus grands pedocriminels qui sévissait dans le milieu du football depuis des décennies, en l’occurrence au Cameroun, à Bafoussam, dans son académie, la Capefoot ».
Il avait été l’auteur pendant des années de centaines de viols sur des jeunes footballeurs, selon les témoignages des victimes. Mais « avait « un derrière solide » dans le football et n’avait jamais inquiété au regard des témoignages livrés par plusieurs victimes ».
Suite à l’enquête et publication du journaliste français Romain Molina, « la police avait ouvert un dossier et surveillait ses moindres faits et gestes. La pression s’accentuait de plus en plus sur lui jusqu’à sa mort ».
Mais le présumé prédateur sexuel est mort sans jamais avoir répondu de ses actes devant la justice.
Le journaliste camerounais Arol Ketch, le définit également comme le plus grand prédateur sexuel de l’histoire du Cameroun.
« Pendant plus de 25 ans, il a abusé impunément de centaines d’enfants passés entre ses mains dans son centre de formation Capefoot ».
« Les premiers soupçons d’actes de pédophilie mettant en cause Kamdem Guy Alain, remontent à son adolescence. A ses débuts, il faisait venir ses victimes dans sa chambre dans la maison familiale. Depuis son adolescence, tel un criminel en série, Kamdem Guy Alain n’a jamais cessé d’opérer. Depuis la première génération de footballeur qu’il a eu à sa charge (CAPEFOOT 1997) jusqu’à ce jour, il aurait fait au bas mot des centaines de victimes », précise le journaliste.
Depuis plusieurs décennies, des informations relevant ses actes de déviance, de pédophilie circulaient. « Tout le monde était au courant mais personne n’a jamais eu le courage de mener la procédure jusqu’au bout. En effet, Capello bénéficie de puissants soutiens auprès des autorités de la ville et au sein du football camerounais ».
Le journaliste explique que « du fait de la taille surdimensionnée de son engin, il a été surnommé Anaconda par ses victimes et depuis, ce surnom est resté.»
« Sa principale pratique était de recueillir le sperme de ses joueurs contre de l’argent ou des promesses de signatures dans de grands clubs. Il exigeait alors d’utiliser du savon et sa main pour aider ses victimes à se masturber. Capello raffolait du sperme », soutient une de ses victimes.
Essama Aloubou
