Africa Top Success Ils font l'Afrique
Retenu depuis mercredi soir dans sa résidence officielle par des membres de la garde présidentielle, Mohamed Bazoum vit ses dernières heures à la tête du Niger. Sa démission est vivement attendu par les putschistes.
Alors que des condamnations continent de pleuvoir par rapport à cette prise de pouvoir par force par des militaires putschistes réunis sous le nom du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, photo), le président béninois Patrice Talon séjourne depuis mercredi à Niamey.
Sa mission : mener une médiation avec la garde présidentielle et le président Bazoum en vue de trouver un accord.
Dans un message publié mercredi soir sur Twitter, rebaptisé « X », ensuite supprimé, faut-il le rappeler, la présidence du Niger avait indiqué que « des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des forces armées nationales et de la garde nationale ».
« L’armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments », ajoutait la présidence en affirmant que « le président de la République et sa famille se portent bien ».
