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Au Gabon, le président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a défendu l’accession de l’armée au pouvoir. Il estime que ce n’est pas un coup d’État.
Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, Brice Clotaire Oligui Nguema est revenu sur les motifs de son action du 30 août dernier qui a conduit à la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba.
« Ce n’est pas un coup d’État, mais un acte de libération », a-t-il déclaré au micro de Jeune Afrique.
« De façon générale, la prise du pouvoir politique par les militaires est motivée par la fragilité ou les défaillances du système démocratique. À cela s’ajoute la mauvaise répartition des richesses qui plongent le plus grand nombre dans l’extrême pauvreté », a-t-il expliqué.
Pour rappel, le général de brigade, Brice Oligui Nguema à la tête de la Garde Républicaine (GR) a renversé le président Ali Bongo Ondimba, mettant fin à un règne de plus d’un demi-siècle de la famille Bongo.
