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French President Emmanuel Macron welcomes Central African Republic's president Faustin-Archange Touadera upon his arrival at the Elysee Palace in Paris, on September 5, 2019 ahead of their meeting. //01PIERREVILLARD_VILLARD0025/1909051156/Credit:PIERRE VILLARD/SIPA/1909051201

La France accusée de préparer un coup d’Etat en Centrafrique

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L’accusation a été portée par un ministre centrafricain. Il a fait savoir que son pays ne se laissera pas faire et que la situation pourrait être catastrophique.

« J’ai dit que s’ils importent le génocide dans le pays, nous n’allons pas nous entre-tuer seulement entre nous. Nous allons tuer tous ceux qui représentent la Minusca, ceux de l’ambassade et les Blancs qui nous incitent au combat. On va fermer l’aéroport, personne ne sortira. Nous ne pouvons pas accepter cela. Moi Gouandjika, vice-président autoproclamé de la République, je ne peux pas accepter que les Blancs et les Nations unies nous prennent en otage », a lancé Fidèle Gouandjika, le ministre-conseiller spécial du président Felix Archange Touadera, en accusant ouvertement la France d’être un « pays ennemi ».

Des propos qui seraient justifiés du fait de l’existence de ceux qu’on appelle  « les requins », des commandos proches du pouvoir qui sont accusés par les organisations de la société civile d’enlever et de torturer des opposants au pouvoir.

A noter que ces propos ont suscité des réactions diverses.   « La Ligue centrafricaine des droits de l’Homme condamne avec la dernière énergie cette déclaration de Fidèle Gouandjika et assure l’opinion nationale et internationale qu’avec les organisations de défense des droits de l’Homme, que ce soit dans le pays, que ce soit à l’extérieur, nous allons nous battre pour que le projet génocidaire qui est en train de se développer n’ait pas lieu en République centrafricaine », s’est indigné Joseph Bindoumi, le président de la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme.

A noter que cette sortie intervient alors que le président de la RCA a effectué le 13 septembre dernier, une visite officielle en France où il a été reçu au palais de l’Elysée par son homologue français, Emmanuel Macron.

Il faut également rappeler que ces propos de Fidèle Gouandjika avaient été prononcés peu de temps après que Valentine Rugwabiza, la cheffe de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), par ailleurs Représentante spéciale de l’Onu pour le pays,  avait appelé le pays au dialogue.

Essama Aloubou




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