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Rwandan peacekeepers of the United Nations Integrated Multidimensional Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA) stand guard in Bangassou, on the banks of the Mbomou River that marks the border between the Central African Republic and the Democratic Republic of Congo, on February 3, 2021. - On January 3, 2021, the city of Bangassou was attacked by hundreds of militiamen from the armed group coalition Coalition of Patriots for Change (CPC), causing tens of thousands of people to flee into the bush and neighboring DR Congo. Since the end of December 2020, the rebel coalition has taken control of the main roads and several of the country's major cities. (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)

Situation sécuritaire très tendue en RCA, selon l’ONU

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Celle-ci est due selon l’ONU à la multiplication des attaques par des groupes armés, notamment la Coalition des patriotes pour le changement.

La situation sécuritaire reste très tendue en République centrafricaine selon les Nations Unis. C’est en tout cas ce qu’a révélé, mardi un Expert indépendant des Nations Unies, qui s’exprimait devant le Conseil des droits de l’homme, de l’instance onusienne.

Selon l’Expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, le contexte sécuritaire est resté « tendu », du fait des attaques à repetition.  

« La majeure partie des attaques ont visé les bases des Forces armées centrafricaines et leurs alliés, comme le démontrent l’attaque du poste de douane de Beloko, le 21 janvier 2023, celle des positions de l’armée à Besson, dans la préfecture de Nana-Mambéré, le 24 janvier 2023, celle de Sikikédé, le 14 février 2023, et celle de Tiringoulou, dans la préfecture de Vakaga, le 5 mai 2023 », lit-on dans son rapport. 

Une situation qui empêche les civils à vaquer à leurs occupations. « Les attaques directes des groupes armés sur les populations, perpétrées dans les villages, les sites miniers, les champs et sur les routes ont un impact sur l’activité économique des populations et engendrent des violations graves des droits de l’homme », a affirmé Yao Agbetse.

De peur d’être attaquées, ces populations sont obligées de fuir. « Les populations locales sont contraintes de laisser leurs champs, leurs biens et leurs activités génératrices de revenus pour se réfugier en lieu sûr, par peur d’être attaquées, violées, enlevées ou tuées. Et l’arrivée de la saison sèche a exacerbé le climat d’insécurité avec des activités d’extorsions de fonds et de biens, de vols et d’intimidations visant les commerçants ».

L’expert des Nations unis déplore le fait que : « les infrastructures administratives, commerciales, scolaires, sanitaires et sportives détruites ou délabrées ne peuvent pas faire l’objet de reconstruction ou de réhabilitation, ce qui prive les populations des régions concernées des services sociaux de base et des mécanismes de police et de justice », a fait valoir M. Agbetse. 

Sur le plan humanitaire, l’expert a relevé trois défis majeurs. Il s’agit dans un premier temps du conflit au Soudan, qui a engendré le déplacement de près de 19.000 personnes dont 4.700 rapatriés centrafricains ; Au Tchad voisin justement, l’insécurité a entrainé un afflux de réfugiés dans la sous-préfecture de Paoua, les préfectures de la Lim-Pendé, Markounda, Ouham dans le nord-ouest de la RCA. A la fin du mois de septembre, les autorités ont recensé plus de 37.000 personnes dont plus de 5.600 rapatriés centrafricains.

Essama Aloubou




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